La pollution plastique affecte durement, nos mers, océans et eaux alors que le plastique peut être réduit, réutilisé donc recyclé. Pour faire face à cette pollution de manière durable, l’ONG 350 Côte d’Ivoire prend à bras le corps le sujet.Les mers sont devenues au fil des années des catalyseurs de la pollution. Et surtout de la pollution plastique et d’autres biens de consommations. Partant de ce constat, 350 Côte d’Ivoire, n’a eu de cesse de multiplier les actions de nettoyage et d’assainissement via des activités sur le littoral jouxtant le Canal de Vridi à Abidjan dans la commune de Port-Bouet. Il en de même pour les quartiers périphériques. L’ONG 350 Côte d’Ivoire est   également sollicitée par des organisations de la société civile pour nettoyer d’autres plages du littoral.À côté du nettoyage des plages, ONG 350 tient des ateliers d’éducation environnementale à l’endroit des tous petits. Il s'agit de sessions pendant lesquelles les notions de base sur l’environnement sont enseignés aux élèves du primaire. Au cours de ces sessions, ils sont sensibilisés sur la revalorisation du plastique à travers des solutions orientées nature, à titre décoratif. Il s'agit de la bande plastique solution, innovation pour résorber le problème de solution plastique.Depuis 2020, l’ONG 350 est enregistrée dans la base de données des ONG du ministère de l’assainissement et de la salubrité pour mener en partenariat avec le MINASS, des activités exclusives d'assainissement et de Salubrité pour une durée de deux (02) ans renouvelable. Entrepreneur social, activiste du climat et de l'innovation, Traoré Cheick Ladji est le responsable de l'ONG 350. Cette organisation qui lutte contre les effets néfastes des changements climatiques a deux missions principales. L’une concerne la question des déchets et l’autre celle des énergies fossiles. Elle s’intéresse notamment à la pollution plastique qui affecte durement, nos mers, océans et eaux alors que le plastique peut être réduit, réutilisé, recyclé. Aussi pour le fondateur, les énergies renouvelables pourraient être des alternatives aux énergies fossiles qui détruisent nos sols. « Le changement climatique se produit déjà autour de nous, tous les jours et aussi le changement climatique nous affecte et a des impacts désastreux et destructeurs. »             Le plaidoyer M. Traore insiste sur son plaidoyer à l'endroit des pouvoirs publics. « C’est d’inclure l’éducation environnementale dans le système éducatif. Le changement de mentalité doit commencer par les plus jeunes. Au-delà de cela, le changement climatique a pris une autre tournure ces 10 dernières années. On a parlé d’adaptation, d’atténuation jusqu’à la dernière cop on parle de collaboration. Nous voulons demander une collaboration franche avec les bailleurs qui peuvent financer nos actions ».Aux populations submergées par leur mode de consommation, 350 Côte d’Ivoire leur demande d'être responsables.  « Notre mode de consommation c’est la base. Les gens diront qu'en Afrique on contribue à hauteur de 4% à la pollution de la planète mais l’impact en Afrique est important et personne n'y échappe. Certes le gouvernement essaie de faire sa part avec l'initiation du grand ménage chaque premier samedi du mois mais combien y prennent part ? Cela n'est pas suffisant il faut que chacun essaie de se responsabiliser », dixit Traoré.Le problème du changement climatique n’est pas un problème local c’est un problème international qui nécessite l’implication de tous. Le premier responsable de l’ONG 350 souhaite un réveil de la jeunesse et qu’elle s’intéresse aux questions environnementale.CSCI/Benkadi*cet article est un blog sur l’environnement réalisé dans le cadre du projet Benkadi, projet de résilience climatique