Le Réseau Ivoirien des Organisations Féminines (RIOF) présidé par Yvonne Ozoua-Kouamé s’engage pour un environnement sain. Entre autres sujets abordés par le réseau, la question du tri des déchets.

La pollution, les effets néfastes des changements climatiques affectent considérablement la planète. Les populations ont décidé de ne pas rester spectateurs de la destruction de la planète et s’organisent pour y faire face. Ce à travers bon nombre d'initiatives.

Le réseau ivoirien des organisations féminines RIOF en est une. L'organisation a été créé le 15 juillet 1995. Les fondatrices du réseau sont au nombre de 3 dont une personnalité politique connue, Mme Geneviève Broh Grébet. L'organisation intervient dans plusieurs domaines dont la question de l'environnement.

Les actions en faveur de l'environnement

« Nous sommes engagés dans le projet BENKADI. Nous luttons contre l'érosion côtière et les changements climatiques et également nous menons des actions de salubrité. Nous luttons contre les macro déchets, les plastiques qui polluent l'environnement » explique la présidente de l’organisation Yvonne Ozoua épouse Kouamé. Le RIOF lutte également contre les gaz à effet de serre, et tout ce qui détruit notre milieu environnemental. De même, cette organisation sensibilise les populations sur la bonne tenue et les comportements adéquats face à l'environnement. En plus ses membres organisent des nettoyages périodiques.

Les raisons de leur engagement

 Ce qui a motivé l’engagement du Réseau Ivoirien des Organisations Féminines c'est la résilience des populations face aux effets néfastes des changements climatiques. À grande échelle, les populations sont confrontées à de nombreuses problématiques liées à l'environnement tels que la destruction de l'environnement, la pollution due aux gaz à effet de serre. « Nous voulons un monde bio, un monde vert, c'est dans ce contexte que nous nous sommes engagés pour lutter à la préservation de l'environnement » défend Pépé Lama directeur exécutif du RIOF.

Les difficultés rencontrées

Les difficultés majeures du RIOF sont liées à l'absence de ressources financières. La question de l'environnement est au dessus de toutes les questions à présent. En plus des ressources financières, il faut la formation adéquate. L’organisation souhaite mobiliser plus de ressources.
De façon indirecte, le RIOF est soutenu par l'État. Mais aussi, le réseau collabore avec les collectivités territoriales, mairies conseils régionaux, il a donc le soutien de l'État. « Nous avons déposé des demandes de financement auprès du ministère et nous sommes dans l'attente d'une suite à notre requête » nous confie la présidente.

Le plaidoyer

Le plaidoyer du RIOF à l'endroit de L'État c'est de les aider à travers des financements de leurs activités. Aussi leur plaidoyer à l'endroit des populations, est de faire attention.  Car ce sont les populations les premières victimes de la pollution de l'environnement.  Il entend sensibiliser les populations au changement de comportement.
Yvonne Ozoua épouse Kouamé est la Présidente du conseil d'administration du RIOF.  Elle conseille aux populations de polluer moins, de ne pas jeter les ordures dans les rues, il y va de la santé de tous. « Évitons de gaspiller l'électricité. Il faut faire le tri des déchets. Il faut revaloriser les déchets, leur redonner vie et les réutiliser. Nous essayons de créer l'émulation en récompensant la rue la plus propre lors de nos séances de nettoyage périodique » conseille-t-elle au final.

Csci-benkadi

Ce blog est réalisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet Benkadi, projet de plaidoyer pour l’amélioration des politiques publiques sur le changement climatique en vue de l’atténuation et de l’adaptation aux effets de l’érosion côtière et de la préservation des aires protégées.