La CSCI organise un atelier sur le C2D, 2015

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Suivi Indépendant du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) en collaboration avec la Plate Forme Dette et Développement (PFDD) de France, a organisé les 08, 09 et 10 octobre 2015 à Grand-Bassam un atelier sur  « Les dispositifs, les outils et les mécanismes du Suivi indépendant du C2D». L’objectif de l’atelier était de renforcer les capacités des organisations de la société civile sur le mécanisme du suivi indépendant du C2D. 

 

Y ont pris part, vingt sept (27) participants issus des OSC de la CSCI venus d’Abidjan et de l’intérieur du pays, mais aussi des experts en qualité de consultants, tous  invités sur la base des (8) secteurs de concentration portés par le C2D. 

 

La cérémonie d’ouverture a été rehaussée de la présence de M. Nicolas FRELOT, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France, de M. Bruno LECLERC, Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD), de M. Didier KOUAKOU, du Secrétariat Technique du C2D. Elle a été marquée par quatre allocutions : celles de Mme la Coordonnatrice Nationale de la CSCI, Mme Hélène GNIONSAHE, de la représentante de La Plate Forme Dette et Développement de la France, Mme Isabelle MANIMBEN, de M. Nicolas FRELOT intervenant au nom de l’Ambassadeur de France et de M. KOUAKOU Didier, au nom de la Coordonnatrice du Secrétariat Technique du C2D.

 

Dans son discours de bienvenue, la Coordonnatrice de la CSCI a indiqué qu’après l’observation du processus électoral long terme en 2010,  le suivi indépendant est la deuxième grande initiative de la CSCI.  C’est pourquoi, elle a invité les acteurs de la société civile et les experts invités à cet atelier à s’approprier ce mécanisme afin d’aider la CSCI à relever ce nouveau défi qui vise l’amélioration des conditions de vie des populations à la base. 

 

Quant à Isabelle MANIMBEN de la PFDD, elle n’a pas manqué de se réjouir de la tenue de cet atelier qui constitue une avancée notable pour la mise en œuvre effective du suivi indépendant du C2D en Côte d’Ivoire par la société civile ivoirienne, et particulièrement par la CSCI. Elle a exprimé son encouragement et la disponibilité de la Plateforme française pour accompagner la société civile ivoirienne dans la réussite de cette initiative.

 

A la suite de la représentante de la Plateforme française, M. Nicolas FRELOT a salué la participation effective de la CSCI à la mise en œuvre du C2D par le mécanisme du suivi indépendant. Et il a demandé à la société civile d’avoir à l’esprit que la finalité de leur travail est de faire en sorte que les populations à la base en soit réellement les principales bénéficiaires.

 

La série des allocutions s’est achevée par l’adresse du Représentant de la Coordonnatrice du Secrétariat Technique du C2D. M. KOUAKOU Didier a rappelé l’engagement de son institution à œuvrer à une meilleure collaboration avec la CSCI pour la conduite à terme de ce processus. 

 

Les travaux de l’atelier ont véritablement démarré avec les communications. Ont ainsi fait des présentations, le Secrétariat technique du C2D et l’Agence Française de Développement. Ces communications qui ont porté sur l’histoire du C2D, les organes de gestion du C2D et les projets financés par le C2D,  ont été conjointement animées par M. Bruno LECLREC et M. KOUAKOU Didier. 

 

La communication suivante a été faite par Isabelle MANIMBEN. Elle a porté sur « La mobilisation de la société civile française (PFDD) pour un suivi du C2D». Son exposé a fait ressortir  les questions relatives au suivi de la politique d’aide publique au développement de la France et à la reconnaissance du rôle des sociétés civiles dans  les pays signataires d’un C2D. 

 

La Coordonnatrice Nationale de la CSCI est intervenue ensuite pour présenter un exposé sur « l’implication et le rôle de la société civile au processus de suivi indépendant ». 

 

A la suite de ces communications, des travaux de groupes ont été organisés. Le premier a concerné les « Enjeux du suivi indépendant par la société civile ivoirienne ». Le deuxième a porté sur « les acteurs, les dispositifs et les mécanismes du suivi indépendant ». Ces ateliers ont été soutenus par des exposés préliminaires de la Coordonnatrice Nationale et de M. Diakalia OUATTARA.

 

Enfin pour permettre aux participants de mieux s’imprégner d’une bonne méthodologie de recherche, une dernière communication relative à la « Méthode Active de Recherche Participative (M.A.R.P) » a été animée. Elle a été présentée par le professeur Sory OUATTARA, enseignant à l’INPHB de Yamoussoukro. 

 

A l’issue des trois jours d’atelier, les participants ont adressé d’importantes recommandations aux acteurs de mise en œuvre du C2D, notamment à l’Etat de Côte d’Ivoire, aux pouvoirs publics français, au Secrétariat technique du C2D, à la Plateforme Dette et Développement (PDDF) à la CSCI.

 

Les participants ont enfin établi une feuille de route  pour dégager les perspectives d’action. 

 

L’atelier s’est achevé par une brève cérémonie de clôture marquée par les allocutions de la Représentante de la Plateforme Dette et Développement de France, de la Coordonnatrice Nationale de la CSCI et du représentant du Conseil d’Administration de la CSCI, M. DOUMBIA Soumaïla.

 

Fait à Grand-Bassam, le 10 octobre 2015

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