Dans le cadre de la mise en œuvre du projet BENKADI, la CSCI travaille avec des partenaires de mise en œuvre qui mènent des actions ponctuelles dans différentes localités du pays.
Le consortium (AEPAE-REV’vert) est l’un de ses partenaires de mise en œuvre.

À mi-chemin du projet, l’organisation a travaillé essentiellement sur la protection et la préservation du Parc National Banco (PNB). Pour l’atteinte de ses objectifs, ce sont trois (03) activités principales qui ont été validées par la Convention de la Société Civile Ivoirienne notamment :

Premièrement, une étude pour déterminer les différents types d’agressions exercées par les riverains sur le parc  a été menée;

Ensuite, une activité de formation  des membres de  l’organisation sur les changements climatiques et techniques de plaidoyer a eu lieu. Enfin, les populations riveraines ont été sensibilisées sur l’importance de la protection du Parc Narional du Banco puis elles ont été

formées sur les techniques et procédures de plaidoyer.

Afin de mener à bien ces activités, l’association a rencontré les populations des deux (02) quartiers cibles à savoir Abobo Sagbé et Yopougon Anonkoua Kouté-Ouest.  À ces différentes rencontres les chefs coutumiers, guides religieux, leaders de jeunes ainsi que des femmes et quelques personnes en situation de handicap ont été enregistrées. « Les femmes se sont mobilisées massivement » nous informe Camara Issa responsable de l’association.

La participation de ces différentes couches de population a permis de leur présenter les dangers et les conséquences néfastes des changements climatiques ainsi que l’importance des actions éco citoyennes pour la protection de l’environnement en général et du Parc National du Banco en particulier.

De manière pratique,  l’APAE a réalisé des activités de sensibilisation à l’endroit des populations habitant aux environs de la forêt du Banco, sur la nécessité de prendre soin de la forêt. De même, les marchandes de médicaments traditionnels ont été interpellées sur le lieu de provenance des plantes. Il s’est avéré que certaines plantes provenaient de la forêt du Banco tandis que d’autres n'en provenaient pas. Ces commerçantes ont été sensibilisées sur la nécessité de préserver la forêt. À côté des activités de sensibilisation, l’association a également entrepris des journées de formation. La communauté estudiantine de l’université Abobo-Adjamé a été formée de même que la population d’Abobo et d’Adjamé. À l’issue des activités de sensibilisation et formations, le plaidoyer des populations concernait la faible présence de poubelles dans la commune ce qui les conduit à jeter les ordures dans la forêt. Les populations se plaignent de la présence des eaux de ruissellement dans les quartiers et d’absence de canalisations. Dans la mise en œuvre du projet, les populations demandent ce qu’elles gagnent en retour. À cet effet, l’AEPAE leur recommandé de se constituer en association afin de faire savoir leurs besoins aux parties concernées notamment les autorités municipales ou leaders communautaires. Dans le déroulement des différentes activités, l’association a impliqué les femmes de même que les personnes en situation de handicap. « Les femmes étaient plus nombreuses que les hommes et elles ont participé activement à toutes les activités » nous révèle….

Pour impliquer davantage les populations riveraines, la dernière activité annuelle consistera à les former sur les techniques et procédures de plaidoyer. Et, par la suite, l’association va les assister dans la rédaction de leur projet de plaidoyer afin de le soumettre aux autorités compétentes.