Pour que le respect de l'environnement soit l'affaire de tous les habitants de la Côte d'Ivoire, l'ONG Ecole, Environnement et Développement (ECED) se donne pour objectif de sensibiliser les enfants, les jeunes, ainsi que les adultes.

• L’ONG a donc mené plusieurs actions du genre dans des villes de l'intérieur. "En 2018, nous sommes allés  au contact des élèves, des instituteurs et des adultes afin de leur faire comprendre le bien-fondé de l'environnement en Côte d'Ivoire.
• Nous avons été dans des écoles des départements de Vavoua, Duokoué, Bangolo, et Kouibly où nous avons distribué des kits constitués de brouettes, les machettes, et tout ce qu'il faut pour entretenir notre environnement", a expliqué le Président de l'ONG ECED, Laurent Glarou .
• Aujourd'hui, poursuit-il, "les résultats sont quand même positifs. Les enfants ont un grand respect pour l'environnement, les enseignants sont aussi imprégnés des problèmes environnementaux en Côte d'Ivoire. Il fallait aussi en parler aux enseignants parce qu’ils diffusent les messages par l’enseignement".
• Si jusqu'à présent ces actions contribuent à la protection de l'environnement dans les départements visités, Laurent Glarou dit vouloir relever d'autres défis. Il s'agit notamment de "briser les barrières pour faire comprendre aux populations qu'il faut respecter l'environnement, mais également étendre l'action de sensibilisation sur toute l'étendue du territoire ivoirien".
• « Les populations ne sont pas très souvent entretenues sur les questions liées aux respects de l’environnement. C’est difficile d’en parler avec eux. L’autre aspect c’est de continuer ces actions, mais cette fois de grandes envergures sur toutes l’étendue du territoire national », se projette-t-il.
• Selon le premier responsable de l'ONG ECED, le gouvernement ivoirien gagnerait à s'impliquer pour une politique efficace de l'environnement. "Nous demandons au gouvernement d'axer son action sur l'environnement, de le financer véritablement, et de l’intégrer dans les programmes scolaires pour que les enfants soient imprégnés.  Il faut ensuite appliquer de bonnes mesures de répression, car sans cela, l'aboutissement de nos actions à des résultats assez plausibles sera difficile «, recommande-t-il.
• L'ONG ECED existe depuis l’année 2014, mais a véritablement commencé à fonctionner en 2018 au travers de ses activités terrain. Cette organisation est membre de la CSCI.
• Sercom CSCI/Benkadi