COP26, panel sur la justice climatique et mobilisation citoyenne à l’initiative de la CSCI

La 26e conférence des parties signataires de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’est déroulé du 31 octobre au 13 novembre en Ecosse, soit un jour de plus que prévu. Elle représentait une opportunité de changement majeur en termes économiques, politiques et sociaux, afin de faire face aux défis climatiques, en matière d’adaptation et d’atténuation. En marge de cette rencontre et à l’instar des organisations de la société civile engagées pour le climat dans le monde, la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) a organisé une COP26 alternative du 1er au 12 novembre 2021 à Abidjan.

Les temps forts ont été marqués par une mobilisation en ligne qui a touché près de 5000 internautes dont 24% de femmes et une présence remarquable des jeunes de 18 à 34 ans.
Il faut noter également l’organisation d’un panel en présentiel avec une quarantaine de participants venus d’organisations de la société civile. Ce débat citoyen a été conduit par les commissions thématiques Genre, Famille et Enfants puis Agriculture, Foncier et Développement Durable avec l’équipe projet Benkadi « Plaidoyer pour l’amélioration des politiques publiques en vue de l’atténuation et de l’adaptation des effets du changement climatique en matière d’érosion côtière et de dégradation des aires protégées ».
Le panel s’est déroulé autour de la résilience des populations vulnérables aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation des aires protégées, notamment les parcs et réserves. Il a enregistré des interventions riches et utiles de panélistes avertis, de même que des participants attentifs. L’objectif de la COP 26 alternative conduite par la CSCI était de soutenir toutes les initiatives visant à obtenir un accord contraignant pour les Etats à Glasgow en Ecosse, mais surtout d’amplifier le plaidoyer pour une justice climatique au bénéfice des populations vulnérables.
Aussi, les panélistes étaient-ils des personnes ressources de qualité. Ce sont : Marie Paule Okri, agro-écologiste, activiste de la plateforme We for Her ; Alfred Kouassi, Commissaire au Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et Mme Matchangue Koné, experte Genre et inclusion projet Benkadi et présidente de la commission Genre et inclusion de la CSCI. Ces intervenants ont proposé, entre autres solutions : La sensibilisation de la population sur la protection des aires protégées, la sensibilisation des agriculteurs afin d’éviter les cultures qui détruisent la forêt, l’éducation de la population à une conscience éco citoyenne. Et enfin, associer la population à toute la prise de décision sur la protection de l’environnement.
Rappelons que de manière spécifique, il s’agissait à travers la COP26 alternative, pour la CSCI, de susciter une mobilisation citoyenne mettant en avant la résilience des personnes vulnérables, notamment les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap. Mais aussi de sensibiliser l’opinion sur la nécessité d’une synergie d’action en vue d’améliorer la résilience des populations vulnérables face à l’érosion côtière et à la dégradation des aires protégées.

Sercom CSCI-Projet Benkadi

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